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La maison aux serpents

Vanghèlis Hadziyannìdis

 

traduit du grec par Hélène Zervas & Michel Volkovitch

 

2022 — 104 pages — 10 €

ISBN : 979-10-93103-97-6

 

Quatre Grecs d’aujourd’hui dialoguent avec leurs lointains ancêtres, chacun à sa façon. Andrèas Flouràkis, dans Médée en burka, fait revivre l’héroïne d’Euripide, Yànnis Mavritsàkis s’inspire des Bacchantes du même dans Carnage, tandis que Vassìlis Ziògas (Philoctète) et Vanghèlis Hadziyannìdis (La maison aux serpents, d’après Les Trachiniennes) revisitent Sophocle. Il a semblé bon de les publier tous quatre ensemble.

 

Cette femme qui tue l’homme qu’elle aime en voulant le regagner, cet aveuglement terrible, nos actes qui nous échappent, quoi de plus tragique ? Hadziyannìdis a conservé, il le fallait, le cœur de cette histoire, et quant au reste il l’a actualisée, la situant à notre époque — avec un léger décalage tout de même, à près d’un demi-siècle de nous. Le rôle du chœur antique (chez Sophocle, les femmes du village) est tenu ici par deux vieilles dames, deux fantômes en fait : elles sont mortes. Chez Hadziyannìdis, comme toujours, tout est fait pour clocher un peu, boiter à peine, faire naître subtilement, sournoisement, une étrangeté diffuse, un plus ou moins palpable malaise. Un sourire étranglé.

 

La publication de cet ouvrage a été soutenue

par le Centre culturel hellénique.

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